Les ports de pêche sont aussi en même temps des éléments d'attractivité touristique très puissants. Or les crédits connaissent une baisse drastique. Comme l'avait signalé une proposition de résolution votée à l'unanimité par le Sénat, l'Europe met du temps à s'accorder sur le FEAMP et l'année 2014 apparaît presque comme une année blanche. Si dans le même temps les crédits nationaux reculent, quelles en seront les conséquences ?
S'agissant de la politique commune de la pêche, on a échappé aux concessions de pêche transférables, qui revenaient à une privatisation de la ressource. Or j'ai constaté les mêmes contournements que ceux signalés par Gérard Le Cam : des marins vendent des bateaux anciens auxquels sont attachés les quotas. Or si cette pratique se généralise, quelle ressource restera accessible aux jeunes que l'on veut installer ? Il faudrait trouver une autre manière de gérer les quotas, sans doute de manière plus mutualisée pour leur en réserver une part. Sinon ce sera la mort de la pêche en France à moyen terme.