Je livrerai en séance publique une explication de vote détaillée mais je voudrais simplement dire ici que l'on ne peut pas tout renvoyer sur la seule problématique du solde budgétaire. Quand il y a, comme sur le sujet soulevé par Albéric de Montgolfier, une telle mobilisation des élus de quasiment tous les groupes du Sénat - y compris de notre collègue Roland Ries, président du groupement des autorités responsables des transports (GART) - le débat ne peut se réduire au solde. Peut-être aurions-nous pu, au moins, discuter d'un ajustement à due concurrence du taux supérieure de la TVA, comme y avait songé le rapporteur général du budget de l'Assemblée nationale.
Au bout du compte, même si la pratique de la seconde délibération n'est pas l'apanage de ce seul Gouvernement, on ne peut s'attendre à susciter l'enthousiasme, ni même à obtenir un soutien du groupe écologiste.
C'est pourquoi nous nous abstiendrons, en espérant que cette abstention constituera un « solde du passé » et que pour l'avenir, nous pourrons repartir du bon pied. Il ne faut pas voir dans ce vote une posture politicienne mais une invitation à retrouver le sens du dialogue et le sens d'un meilleur respect mutuel, y compris entre groupes de la majorité.