Depuis que Daimler et Lagardère se sont retirés du capital d'EADS, la puissance publique n'y est plus présente qu'à hauteur de 28 %, à parts égales entre les États français et allemand. L'État stratège n'a pas le droit de se désintéresser de ce vaisseau amiral de l'industrie aéronautique et spatiale, qui fabrique des avions de combat et des hélicoptères, et qui porte dans ses gènes la dimension européenne. Or le nouveau PDG d'Airbus - qui chapeaute désormais le tout - ne semble pas privilégier la prééminence de l'État à son capital. Il va de l'intérêt général de ne pas se diriger vers un système dans lequel les autres actionnaires imposeraient leurs choix. Quelle est votre opinion ?