Intervention de Arnaud Montebourg

Commission des affaires économiques — Réunion du 3 décembre 2013 : 1ère réunion
Politique industrielle — Audition de M. Arnaud Montebourg ministre du redressement productif

Arnaud Montebourg, ministre :

Nous avons supprimé la cotation 040 de la Banque de France, car la prise de risque fait partie du métier des entrepreneurs, l'échec aussi !

En Allemagne, les coûts salariaux sont en moyenne équivalents aux nôtres, mais il peut arriver qu'ils nous causent de gros dégâts. J'ai dit aux Allemands que nous ne pouvons pas accepter de concurrence déloyale dans l'Union européenne. Et j'ai demandé à M. Almunia que les aides, quelle que soit leur forme, ne puissent s'accommoder de délocalisations - je pense au cas d'Honeywell à Condé sur Noireau, qui a défrayé la chronique. Nous observons avec satisfaction que le programme de la « grande coalition », actuellement négocié, prévoit des salaires minimaux dans un certain nombre de branches. Cela aura une forte répercussion sur l'équilibre franco-allemand. Il est normal que ceux dont les excédents se nourrissent de nos déficits fassent eux aussi un effort de redistribution.

Le TGV du futur, par ruissellement, apportera des innovations aux autres matériels roulants ferroviaires. La compétition pour les marchés industriels dans les pays émergents nous a amenés à planifier une nouvelle innovation importante, opérationnelle à partir de 2017, pour conserver notre leadership mondial.

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