De fait, les réformes ne sont pas parties de préoccupations axées sur la vie des territoires. Il a d'abord fallu appliquer le principe du « un sur deux ». Il s'agit de préoccupations d'ordre administratif. On ne s'est pas posé préalablement la question du comment rebâtir. Ajoutons que la durée moyenne de présence des préfets dans un poste est de deux ans, ce qui ne permet ni la connaissance des personnes et des territoires, ni l'exercice d'une vraie autorité sur les services. Il y a aussi un vrai problème de recrutement des sous-préfets, qui est un peu hétérogène. En ce qui concerne les préfets, nous attirons l'attention sur un point : la tendance au gonflement des SGAR, qui atteignent parfois 90 ou 100 personnes et qui doublonnent avec les services déconcentrés. Ce système est déresponsabilisant.