C’est un avis défavorable qu’a émis la commission à une très large majorité.
Toutefois, je voudrais dire à Mme Bouchoux que, sur les deux points qu’elle a évoqués, nous essaierons d'aller dans le sens qu’elle souhaite. D'une part, nous nous efforcerons de trouver les modalités de calcul des coûts réels entraînés par un démantèlement de telle ou telle composante de la dissuasion. D'autre part, vous connaissez, ma chère collègue, ma position sur la dissuasion nucléaire – elle est aussi claire que celle de M. le ministre –, mais je souscris tout à fait à la possibilité d'organiser au sein de notre assemblée un débat serein et nourri qui y serait consacré.