Mon propos porte sur l’article 14, mais pourrait concerner également les articles 15 et 16 bis figurant aussi dans le chapitre III qui traite de la protection des infrastructures vitales contre la cybermenace.
L’importance de la cybersécurité, de la cyberdéfense, de la protection de tous nos réseaux interconnectés n’est plus à démontrer. De nos jours, les potentiels de croissance et de développement de chaque pays sont indissociablement liés à l’amélioration des technologies d’information et de communication. Mais l’utilisation de ces dernières est source de vulnérabilité : piratage, sabotage, espionnage, saturation volontaire des réseaux mettent en danger les centres vitaux de notre pays. C’est la raison pour laquelle les différents systèmes d’information et de communication doivent être protégés. Et l’État doit jouer un rôle majeur dans la définition des politiques de protection et de défense de l’ensemble de ces systèmes.
De surcroît, cette menace est vouée à se renforcer à l’avenir : les citoyens, les sociétés, les États sont tous les jours plus dépendants des systèmes d’information et d’Internet, alors même que la diversité et la délocalisation des attaques ne cessent de se développer.