Que M. Delattre soit rassuré, le dispositif de contrôle et de défaisance bancaire actuel devrait éviter la réitération d'errements semblables à ceux qu'a connus le Crédit lyonnais.
L'État présente un besoin de financement supplémentaire de 10 milliards d'euros. C'est beaucoup. Soyons prudents avant de soutenir l'investissement de l'État et la consommation. Marie-France Beaufils s'intéresse à la rémunération du capital. Les salaires sont étales, il n'y a pas de progression du pouvoir d'achat, l'Europe est au bord d'une situation de pré-récession à la japonaise. Cela n'est pas le cas des États-Unis qui n'ont pas suivi de politique d'austérité. Il convient d'être très vigilant afin de ne pas enclencher le mécanisme récessif dont le Japon ne parvient pas à s'extraire.
Enfin, comme Marie-France Beaufils, je m'interroge sur le fonctionnement du système de correction européen.