Intervention de Ghislaine Doucet

Délégation aux droits des femmes et à l'égalité des chances entre les hommes et les femmes — Réunion du 12 décembre 2013 : 1ère réunion
Violences à l'égard des femmes dans les territoires en conflit — Table ronde des soignants et de l'aide humanitaire

Ghislaine Doucet, conseiller juridique de la délégation du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) en France :

Je ne dispose pas de données chiffrées sur les femmes détenues, mais nous savons que les lieux de détention favorisent les violences sexuelles. Les activités du CICR sont organisées en quatre piliers : prévention, protection, assistance et coopération. La prévention est très importante. Sur le plan juridique où j'interviens, par exemple, il s'agit de faire en sorte que les dispositions du droit international humanitaire, qui s'imposent à tous, soient rigoureusement transposées par les États dans leur droit interne. Il faut développer la formation et la sensibilisation des représentants des États, des armées, des groupes armés... Cela concerne tous les États parties aux quatre conventions de Genève de 1949 et aux protocoles additionnels de 1977, dont l'article premier impose de respecter et de faire respecter les dispositions du droit international humanitaire. En 2005 ont été édictées en ce sens des lignes directrices européennes, qui ont été révisées en 2009.

Nous favorisons l'accès à la justice, mais ne poussons pas les victimes dans cette voie si ce n'est pas leur intérêt ou leur souhait. Nos activités sont celles d'une organisation humanitaire neutre, indépendante et impartiale. Nous bénéficions d'une immunité de la Cour pénale internationale afin de pouvoir intervenir au coeur des conflits armés.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion