Gardons à l'esprit que les résultats de nos élèves ne progressent pas, ils régressent par rapport aux pays comparables. Les enseignants du premier degré ne parviennent pas à mettre en oeuvre les programmes. Ils courent après le temps et ne peuvent plus s'occuper des élèves en difficulté.
La question des rythmes scolaires est d'abord une question d'organisation des 24 heures d'enseignement. Celles-ci doivent pouvoir être mieux utilisées. Ajouter une matinée de classe est une bonne idée.
La nostalgie du samedi matin est déplacée. C'était un autre temps, qui était consacré à autre chose que l'enseignement. Le mercredi matin va mieux. Les enseignants pourront ainsi s'occuper mieux des élèves en difficulté. Un des grands intérêts de cette réforme est d'améliorer la connexion entre temps scolaire et temps périscolaire, pour peu que l'on parvienne à un dialogue satisfaisant entre les différents partenaires.