En effet, le dialogue et la concertation ont favorisé la mise en oeuvre de la réforme. Là où ils font défaut, nos équipes sont extrêmement présentes. Dans l'académie de Grenoble, les inspecteurs de l'Education nationale (IEN) ont tenu deux réunions par jour en novembre. Certains maires ont pu se sentir isolés, j'en suis conscient ; l'effort d'explication en direction des parents n'a pas été suffisant, je le reconnais. C'est pourquoi nos recommandations aux écoles maternelles sont destinées à l'ensemble de la communauté éducative, parents y compris. Nous avions pensé que les quatre jours et demi étaient encore présents dans la mémoire collective. Ce n'est pas le cas, dont acte. Nous avions également cru que l'information allait passer à travers les conseils d'école qui comprennent des représentants des parents d'élèves ; des IEN réunissent maintenant l'ensemble des parents.
La réforme bouleverse la pédagogie, bien sûr. Elle le doit ! Il faut que la demi-journée supplémentaire transforme le temps scolaire et le rende meilleur. Des stages de formation sont organisés. Beaucoup d'enseignants nous ont déjà dit leur satisfaction de retrouver un temps plus utile que les quatre fois six heures dont ils disposaient.
Que faire le mercredi matin ? Des apprentissages fondamentaux, comme les quatre autres matinées ? Ce n'est pas forcément le meilleur choix dans la mesure où d'autres activités ne trouveraient plus leur place dans l'organisation des temps scolaires. Une journée de cinq heures quinze ou de cinq heures ne s'organise pas comme une journée de six heures. Le temps d'enseignement sera plus efficace. L'école privée est libre de son organisation. Nous appliquons la loi.