Vous évoquez ensuite la réduction continue des déficits, madame la ministre.
Nous pensons, pour notre part, qu’il ne faut pas confondre prévisions et réalisation. En effet, si l’on suit votre courbe de réduction des déficits, en valeur relative, nous sommes aujourd’hui à 4, 1 %, et nous serons à 3, 6 % l’an prochain. Mais vous nous disiez l’an dernier que nous serions à 3 % en 2013. J’attends donc de voir vos prévisions se réaliser. Serons-nous effectivement à 3, 6 % de déficit à la fin de 2014 ? Je vous donne rendez-vous à ce moment-là.
Ce que j’observe simplement aujourd'hui, c’est que notre niveau de déficit reste extrêmement élevé.
Certes, comme M. le rapporteur général l’a souligné, ce n’est pas uniquement de votre fait. Mais vous êtes tout de même aux affaires depuis maintenant dix-huit mois : nous aimerions donc constater un infléchissement majeur dans l’évolution des déficits…