Intervention de Vincent Delahaye

Réunion du 18 décembre 2013 à 14h30
Loi de finances rectificative pour 2013 — Rejet d'un projet de loi en nouvelle lecture

Photo de Vincent DelahayeVincent Delahaye :

Nous pouvons également nous interroger sur la garantie apportée chaque année par l’État à l’UNEDIC, institution gérée par les partenaires sociaux, comme chacun sait. Le présent collectif budgétaire fait croître cette garantie de 8 milliards d’euros. Va-t-on continuer à laisser les partenaires sociaux décider de ce que l’État, donc la collectivité nationale, doit dépenser ? Si je suis favorable à ce que les partenaires sociaux soient associés à la gestion, en revanche, je considère que ce n’est pas à eux de décider du montant de dette que l’État doit in fine garantir. C’est, en l’espèce, une très mauvaise direction qui est prise.

J’aimerais enfin insister une nouvelle fois sur cette idée que nous défendons depuis longtemps : celle d’avoir une seule et unique loi de finances, regroupant le budget de l’État et celui de la sécurité sociale, c’est-à-dire la totalité des dépenses et des recettes publiques.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion