Je voudrais aller dans le sens de M. Grosdidier. Par ailleurs, je ne suis pas certain - malgré ce qui vient d'être dit - que la participation à ce que vous avez qualifié de « grand-messes » puisse être aussi utile que le suivi au quotidien des problèmes par le membre d'un exécutif communal, départemental ou régional. Ainsi, je souhaite bien du plaisir au parlementaire qui voudrait intervenir en toute compétence au Conseil académique de l'éducation nationale, s'il ne suit pas ces thèmes tout au long de l'année.
Je crains aussi qu'on ne spécialise à terme les parlementaires sur une thématique précise - ce qui les conduiraient, dans leur assemblée, à intervenir surtout sur cette thématique. Une spécialisation du parlementaire dans un domaine déterminé serait regrettable, et c'est ce que la majorité du Sénat n'a pas accepté en rejetant le projet de loi anti-cumul.