Intervention de Nicole Bricq

Réunion du 9 janvier 2014 à 10h00
Débat sur les négociations commerciales transatlantiques

Photo de Nicole BricqNicole Bricq :

À propos de la Chine, il convient donc de faire passer ce message. J’ai bien compris que des intérêts géopolitiques étaient en jeu : ne soyons pas naïfs, aux États-Unis, le commerce et la politique sont liés. En tout état de cause, notre objectif est d’aboutir, à travers les négociations transatlantiques, à l’élaboration de standards mondiaux. Je sais que les Chinois y sont très attentifs. J’en veux pour preuve qu’eux-mêmes se dotent d’un dispositif de responsabilité sociale et environnementale.

Jean-Yves Leconte a évoqué le Partenariat transpacifique, le TPP, que les États-Unis sont en train de négocier avec les pays de la zone Pacifique. Il s’agit d’un élément de contexte important. Je pense que les États-Unis voulaient conclure très vite le TPP et s’en servir ensuite pour peser sur les négociations transatlantiques.

Ainsi, après la conférence de l’OMC de Bali, le négociateur américain, Michael Froman, s’est rendu à Singapour pour essayer de forcer l’allure : ce fut un échec. N’oublions pas que le Japon s’est intégré, certes tardivement, à la négociation et que ce pays – nous sommes bien placés pour le savoir, puisque nous discutons en ce moment avec lui – est un redoutable négociateur. §Je ne crois pas que cela va contribuer à accélérer les choses…

On ne sait pas suffisamment, dans notre pays, qu’il y a deux politiques communes à l’échelon européen : la politique agricole, bien sûr, mais aussi la politique commerciale, et ce depuis l’origine.

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