La vigilance est la seconde notion clé de mon intervention.
La vigilance doit s’exercer dans la défense de nos intérêts, tout d’abord. Dans une négociation, il est toujours possible de faire jouer une clause de sauvegarde. Quand nous avons donné mandat à l’Union européenne pour négocier avec le Japon, nous avons même précisé que cette clause de sauvegarde pourrait s’appliquer d’emblée au secteur automobile. En effet, les Japonais vendront sans doute plus de voitures en France que nous n’en vendrons chez eux !Je n’oublie pas, pour autant, que les Japonais investissent beaucoup dans notre pays et y créent de nombreux emplois industriels : des voitures japonaises fabriquées en France sont exportées vers les États-Unis.