Lorsque je parle de mon activité, je vois bien sur le visage de mes interlocuteurs que la Cada n'est pas très connue. Son site internet comporte pourtant une information très complète, le guide édité à la Documentation française il y a quelques années est encore valable à 95 %, nous publions une lettre et comptons 1 500 correspondants. Faute de moyens, nous n'organisons pas de manifestations de prestige : pas de réunion au Palais des congrès, pas de battage. C'est pour cela que nous ne coûtons pas cher. Si quelqu'un me demande un exemple de ces documents auxquels nous garantissons l'accès, je parle des documents d'un marché public passé par une collectivité, qu'un concurrent voudrait consulter - ah bon c'est consultable, me répond-on... Si les gens savaient combien de documents le sont, nous serions submergés. Je ne m'en plains pas. Nous ne multiplions pas les colloques internationaux : Nicolas Polge s'est rendu à un congrès à Berlin, c'est tout. Nous ne rendons pas visite à toutes les Prada, personnes ressources pour l'accès aux documents administratifs.