Je procéderai à une introduction rapide. Initialement, le sujet du groupe de travail était « la Méditerranée », il a évolué vers un rapport qui porte le titre suivant : « S'engager pour le développement du Maghreb : un défi et une obligation ». Cette évolution a une logique.
Tout d'abord, il est nécessaire de repositionner la Méditerranée comme nous l'avons abordée initialement, soit la deuxième mer au monde en termes de trafic de marchandises. Parallèlement, nous avions en tête l'idée d'une Afrique comme « continent du XXIe siècle », et d'une verticalité Europe-Méditerranée-Maghreb-Afrique. Ainsi, nous avons insisté sur la Méditerranée et le Maghreb considérant qu'il s'agissait là d'une zone pivot de la région Europe-Afrique. Nous avons également noté que l'Union pour la Méditerranée était un projet intéressant mais qui reposait sur un ensemble trop vaste. De fait, dans « les » Méditerranées, nous avons identifié la Méditerranée occidentale comme une zone pertinente, parce qu'il y existe un dialogue rapproché entre 5 pays du Nord et 5 pays du Sud, qui sont la Mauritanie, le Maroc, l'Algérie, la Tunisie et la Libye. Nous souhaitons voir cet espace de dialogue 5+5 comme un espace d'intégration.