Pour la modulation des heures d'enseignement, nous répondons oui ! Nous ne sommes pas attachés à une conception figée du décret n° 50-581 du 25 mai 1950 qui a fixé les durées maximums de service hebdomadaire du personnel enseignant. Nous souhaitons simplement que les missions et le temps de travail des enseignants soient précisément définis. Ce qui manque, c'est un dialogue social véritable. Quant à la communication, c'est un sujet délicat. Dans l'enseignement privé, c'est le chef d'établissement qui devrait en être le vecteur principal. Or, ce n'est pas le cas. La communication se fait au niveau national.
Nous nous sommes engagés en faveur de la réforme. Cependant, le secrétaire général de l'enseignement catholique peut inviter, mais non contraindre, les établissements à la mettre en oeuvre. Il faut interroger le rôle des pouvoirs publics. Prenons garde à une prudence ou un attentisme qui pourraient avoir des conséquences néfastes ; le fossé entre enseignement public et privé qui se comble actuellement pourrait s'élargir à nouveau.