Mais les uns comme les autres, nous avions méconnu la complexité des choses. En outre, la réforme a été imposée, il faut bien le dire. Enfin, pour que chacun comprenne l'intérêt des transformations, il faut prendre le temps d'organiser des débats au sein de chaque communauté éducative.
Oui, nous réfléchissons à une réforme des rythmes annuels. Mais nous avons moins d'autonomie que sur les rythmes hebdomadaires. Nous voulons davantage de souplesse. Avant 2008, cela était possible et certains départements avaient même réduit la durée des grandes vacances. Aujourd'hui, un samedi travaillé sur deux n'est plus envisageable, car le ministère refuse la dérogation. C'était pourtant une solution intelligente, tenant à la fois compte de la vie des familles séparées et de la plus grande disponibilité des parents le samedi pour rencontrer les enseignants, participer à des activités, ou simplement venir à la sortie des classes.