Nous souhaitons des vacances d'été de six semaines. Le secteur du tourisme y est farouchement opposé. Il faudra trancher. Certaines écoles, qui ont choisi le mercredi matin, s'aperçoivent que ce n'est pas une bonne solution. Mais elles ne peuvent revenir en arrière, car le décret ne l'autorise pas.
Il reste que les enfants, réforme ou pas, demeurent chaque jour hors de la maison entre huit et dix heures d'affilée. Depuis la publication en 1976 de l'ouvrage du docteur Guy Vermeil, La fatigue à l'école, toutes les réformes ont cherché à remédier à ce problème, sans grand succès. Et je doute que l'on parvienne à limiter l'amplitude de la journée scolaire, sinon à moins de six heures, du moins à ce qu'elle ne dépasse pas huit heures.