a observé que la clarté des propos du ministre contraste avec l'ambiguïté de certaines dispositions du projet de loi relatives à la gouvernance du système de formation professionnelle. Il a indiqué que la région Bourgogne consacre 160 millions d'euros à la formation professionnelle sur un budget total de 830 millions et que 70 % des apprentis formés trouvent un emploi dans les trois mois, notamment dans des secteurs tels que le bâtiment. Il a toutefois mis en avant l'inégalité des moyens accordés aux centres de formation des apprentis (CFA), qui contraignent les régions à faire des efforts particulièrement importants pour certains d'entre eux. Constatant que l'utilisation de l'argent de la formation professionnelle n'est pas suffisamment efficace, pour des raisons indépendantes de la volonté des régions, il s'est prononcé pour une collecte décentralisée au niveau régional des moyens de la formation professionnelle et a souhaité que la contractualisation entre l'Etat, les régions et les partenaires sociaux ne marque pas une recentralisation de cette compétence.