a précisé que l'un des intérêts d'un service public de l'orientation qui débuterait sous statut scolaire et se prolongerait par la formation continue serait de permettre les reconversions professionnelles. Il faudrait au moins réunir l'ensemble des formations sur une même plate-forme, quelle que soit sa forme juridique ou son ministère de rattachement.
Par ailleurs, il est regrettable que le droit à la formation différée, prévu par les partenaires sociaux dans les accords interprofessionnels, ait disparu du texte alors qu'il encouragerait certains à s'engager dans une formation initiale courte dès lors que la possibilité d'un retour à l'enseignement leur serait ouverte. Deux questions se posent également : comment passer concrètement à 5 % de contrats d'alternance dans les entreprises et comment faire en sorte que les écoles de la « deuxième chance », placées hors statut scolaire, ne servent pas à dédouaner l'école de la « première chance » de ses échecs ?