Intervention de Robert del Picchia

Commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées — Réunion du 29 janvier 2014 : 1ère réunion
Négociations israélo-palestiniennes — Audition de M. David Pollock chercheur au washington institute for near east policy

Photo de Robert del PicchiaRobert del Picchia :

Je suis ancien journaliste. Le premier news que j'ai annoncé à la télévision, portait, en 1964, sur un attentat au Proche-Orient. La dernière, en 1998, également. Il y a quelque chose que je ne comprends pas : lorsqu'il y a eu Oslo, on a appris que « tout allait s'arranger ». À Eilat, où les accords devaient être finalisés, Yasser Arafat est venu, puis reparti rapidement, car les négociations « ne marchaient plus ». Que s'est-il passé ?

Par ailleurs, je constate à travers l'Histoire que les déclarations, les appels à la haine, n'ont rien changé au fond du problème. Mais, dans ce cas, cela ne cache-t-il pas une situation où les Palestiniens craignent que les Américains poussent à un résultat (Obama étant libre politiquement), débouchant sur un accord de principe, qui s'effondrera devant la difficulté de surmonter les détails ?

Enfin, j'aimerais réagir sur le volet international des négociations. Dans le Quartet, c'est l'Union européenne qui paie le plus. Mais on ne tient pas compte de l'Europe lorsqu'il s'agit de négocier.

Pour clore mon propos, j'ai deux remarques : vous n'avez pas parlé des Russes en Israël, qui sont une minorité agissante. Et de manière anecdotique : croyez-vous à la thèse de l'empoisonnement d'Arafat ?

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