Intervention de Didier Guillaume

Commission des affaires économiques — Réunion du 4 février 2014 : 1ère réunion
Avenir pour l'agriculture alimentation et forêt — Audition de M. Stéphane Le foll ministre de l'agriculture de l'agroalimentaire et de la forêt

Photo de Didier GuillaumeDidier Guillaume, rapporteur :

Nous avons suivi avec attention les débats à l'Assemblée nationale. L'objectif du Sénat est de faire encore évoluer le projet de loi dans l'intérêt des agriculteurs et des territoires, afin de nourrir nos concitoyens avec des produits de qualité.

Vous avez présenté une loi cohérente qui donne des orientations politiques claires. Si j'appelle de mes voeux le dépôt de nombreux amendements, je souhaite qu'ils n'entament pas cette cohérence pour servir des intérêts locaux.

Vous avez rappelé le lien entre la mise en place de la loi et la réforme de la PAC. Dans un contexte de crise et de limitation des dépenses publiques, la bataille menée par le président de la République et par vous-même à Bruxelles permet à la France de bénéficier d'un budget agricole d'un niveau inespéré.

Le projet de loi d'avenir ne remet pas en cause la loi de modernisation de l'agriculture et de la pêche (LMAP). Il en conserve tous les outils économiques. Mais force est de constater que la contractualisation ne fonctionne pas toujours comme elle devrait fonctionner. Le Sénat devra donc améliorer le volet économique de la loi.

J'ai peu à ajouter au sujet du GIEE. Il est important de ne pas opposer économie et écologie et d'inscrire l'agro-écologie dans la loi. Il convient, au-delà, de passer à la triple performance économique, écologique et sociale, car les agriculteurs et chefs d'exploitation doivent pouvoir vivre de leur travail...

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