C'est une piste que je retiens.
Le stockage de l'eau n'est pas dans la loi, mais l'objectif est prévu. Les négociations avec les régions comprendront les retenues collinaires, qui aident à stabiliser les productions : l'irrigation ne sert pas qu'au maïs !
Pourquoi 52 hectares ? C'est la taille moyenne des exploitations en France. Au niveau européen, on ne peut lier les aides à l'emploi. Heureusement, sinon le budget partirait en Roumanie, qui compte 4,5 millions d'agriculteurs, presque autant que dans le reste de l'Europe ! Si nous avons plus d'aides que les autres pays, c'est que nous avons plus d'hectares. Dans le règlement européen, le calcul se fonde sur la taille moyenne des exploitations de chacun des États.
Monsieur Sido, les zones intermédiaires sont très importantes pour l'aménagement du territoire. Les mesures agro-environnementales que nous présentons ont pour objectif de maintenir céréales, luzerne et élevage sur ces zones.
En matière de formation des enseignants, il est indispensable de garder deux instituts, l'École nationale supérieure agronomique de Toulouse (ENSAT) et Dijon-Agrosup.
Madame Férat, les partenariats entre l'enseignement et les collectivités s'effectueront avec les régions. Le printemps des régions nous permettra de les cadrer. Vous êtes une spécialiste des questions d'enseignement. Je vous invite à valoriser l'IAVF, afin de lui donner cette force que nous souhaitons insuffler à la recherche et à l'enseignement supérieur.
Il est nécessaire de développer les filières de services. De nombreuses initiatives sont prises en ce sens, comme celles des maisons familiales.
À propos de l'ANSES, il est faux d'affirmer que le ministre surveille 2 000 AMM ou qu'il demande la réalisation d'une étude pour chaque demande d'AMM. Le ministère n'en a ni le temps ni les moyens. Techniquement, nous ne pouvons assurer les études. Qui peut le mieux réaliser l'évaluation et l'AMM ? Ce sont les experts, je l'affirme, même si le politique doit assumer ses responsabilités pour les grands enjeux des molécules. Il ne faut pas mélanger la responsabilité du politique, très grande dans ces débats sanitaires, avec l'idée qu'il doit être le contrôleur et le notaire de toutes les AMM.