Je voudrais tout d'abord souligner le plaisir que j'ai à venir devant vous, tant sont nombreux dans notre pays les rapports non publiés ou insuffisamment valorisés.
Avec le président de l'Office, M. Bruno Sido, nous avons remis en septembre dernier un rapport sur la transition énergétique, peu avant que ne se tienne la conférence environnementale.
C'est également dans cette perspective que s'inscrivent les deux rapports que nous vous présentons aujourd'hui. De façon générale, ils mettent l'accent sur le renforcement indispensable de la recherche, notamment sur le stockage de l'énergie, ainsi que sur la nécessité de disposer d'un socle énergétique solide, à la fois nucléaire et fossile, avant de pouvoir développer le champ des énergies renouvelables.
Le premier rapport, relatif aux gisements d'hydrocarbures non conventionnels, concerne des énergies déjà largement utilisées. Le contenu en a été recentré sur l'objet initial de la saisine, soit les techniques alternatives à la fracturation hydraulique. Nous y insistons sur l'importance de la science comme préalable à une prise de décision qui, elle, revient au seul politique.
Le second rapport, qui concerne l'hydrogène, est d'ordre plutôt prospectif. Il met l'accent sur les problèmes restant à résoudre, tout en faisant état du développement embryonnaire de cette forme d'énergie dans un État comme la Californie.