Intervention de Roland Courteau

Commission des affaires économiques — Réunion du 5 février 2014 : 1ère réunion
« les techniques alternatives à la fracturation hydraulique pour l'exploration et l'exploitation des hydrocarbures non conventionnels » — Audition de M. Jean-Claude Lenoir sénateur et M. Christian Bataille député sur le rapport fait au nom de l'office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques opecst

Photo de Roland CourteauRoland Courteau :

Vous avez évoqué un impact économique potentiellement important. Or, selon une étude du cabinet Roland Berger, l'exploitation des hydrocarbures de roche-mère en France n'aurait pas d'impact sur le prix de gaz et, donc, pas d'effet pour l'industrie française. Cette étude indique qu'il n'est pas possible de conclure de manière certaine à l'existence d'un manque à gagner lié à l'interdiction de la fracturation hydraulique. S'agit-il de conclusions fiables ?

Qu'est-ce qui vous permet d'affirmer qu'il y aurait plus de tolérance en Lorraine que dans le Languedoc pour l'exploitation des énergies fossiles ?

Concernant les paysages et les conséquences de l'exploitation du gaz de schiste sur l'environnement immédiat, la question de la multiplication du nombre de puits dans un même secteur se pose. Pensez-vous qu'en l'état actuel des techniques, ces impacts puissent être limités ? Les sols peuvent-ils être mieux protégés ?

Enfin, quels sont les additifs introduits lorsqu'on utilise du propane ? Ces additifs sont-ils de même nature que ceux utilisés dans le cadre de la fracturation hydraulique ?

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