Je vous remercie également pour votre exposé très clair, dont on ressort avec le sentiment d'être plus « sachant ». Je voudrais tout d'abord vous interroger sur les agences de notation, dont on connaît le poids. Standard & Poor's a abaissé la note de la France en novembre dernier, mais les deux autres grandes agences, Fitch et Moody's, ont maintenu la leur. Ce type d'événement joue-t-il concrètement et mécaniquement sur le coût de la dette, à l'instar des discours de Ben Bernanke auxquels vous avez fait référence ?
Par ailleurs, la dette est détenue en partie par des établissements étrangers, comme RBS ou Morgan Stanley, qui ont subi certaines turbulences financières et n'en sont, en partie, pas encore sorties : ce type de risques est-il intégré à vos stratégies ?
Enfin, s'agissant de la dette des collectivités territoriales, pouvez-vous confirmer qu'elle est stable depuis 30 ans ? Je pense, comme mes collègues du groupe CRC, qu'elle est saine car elle génère des investissements et de l'emploi.