Ma question s'adresse à M. le Premier ministre.
L’Union européenne se trouve chaque jour au cœur de l’actualité.
Alors que beaucoup de nos concitoyens s’interrogent sur les politiques conduites et surtout sur leurs résultats, ils sont peu nombreux à déclarer vouloir participer aux prochaines élections européennes.
Nous recevions hier, au Sénat, Henri Malosse, président du Comité économique et social européen, qui déclarait il y a peu : « Je suis un militant pro-européen devenu très critique. » Il ajoutait : « L’Union européenne est lointaine et autiste, […] elle travaille d’une manière idéologique et technocratique [et] ne s’occupe pas des vrais sujets comme l’emploi. […] Et ça, les gens le ressentent. »
L’éloignement des institutions vis-à-vis des citoyens est un problème réel. Mais il y a plus grave. J’avoue avoir été beaucoup plus surpris de lire ceci : « […] l’austérité conduit […] l’Europe sur le chemin de la dictature. »