Monsieur le sénateur, je vous prie de bien vouloir excuser le ministre du travail, qui est actuellement à l’Assemblée nationale pour l’examen du projet de loi relatif à la formation professionnelle.
Les deux propositions que vous faites ne sont pas nouvelles : elles sont évoquées depuis plusieurs décennies et réapparaissent régulièrement dans le débat. Elles s’inspirent de l’idée, défendue dans un certain milieu politique, selon laquelle nos difficultés économiques seraient le résultat de la rigidité du code du travail.
Certains ont essayé d’aller dans ce sens. Tout le monde se souvient de cette idée, longtemps avancée, selon laquelle l’autorisation administrative de licenciement était une véritable plaie pour notre pays. Sa suppression devait créer des centaines de milliers d’emplois. Cela a été fait, mais rien n’est arrivé. Je pense donc que, en matière de développement économique et d’emploi, le problème est un peu plus complexe.
Vous l’avez dit, le Gouvernement a mis en place une politique de contrats aidés. Ce n’est pas le nec plus ultra, …