En ce qui concerne les voies fluviales, nous partageons les mêmes inquiétudes qu’en matière d’infrastructures routières et ferroviaires : il existe trop d’incertitudes sur le financement de Voies navigables de France, VNF.
Bien sûr, la commission a raison de préconiser que le budget de VNF passe de 30 millions d’euros à 60 millions d’euros. Cependant, l’AFITF connaissant de grandes difficultés, comment faire ?
En matière d’infrastructures aéroportuaires, les plateformes aériennes françaises continuent leur progression – voilà encore une bonne nouvelle – avec, en 2013, un record de 90 millions de passagers cumulés entre Roissy-Charles-de-Gaulle et Orly.
Même si les installations sont en elles-mêmes de qualité, nous savons qu’il reste encore beaucoup à faire en termes d’accessibilité. C’est la raison pour laquelle le projet CDG Express est important et intéressant pour l’accès direct à l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle par l’est.
Comme je viens de l’exposer, tous les types de transports sont aujourd’hui confrontés à un manque criant de financement. C’est le problème majeur aujourd'hui. Les solutions proposées s’apparentent trop – il s’agit peut-être de termes un peu fort – à du bricolage ou à du funambulisme ! Nous essayons de faire face, mais dans des conditions telles que, selon moi, nous n’y arriverons pas, sauf à engager de significatives réformes structurelles.
À défaut de telles réformes, nous ne parviendrons pas à dégager de solution, ce qui serait regrettable pour notre pays.