Intervention de Jean-Jacques Filleul

Réunion du 6 février 2014 à 15h00
Débat sur l'avenir des infrastructures de transport

Photo de Jean-Jacques FilleulJean-Jacques Filleul :

Ce sont, là encore, des infrastructures majeures pour la grande agglomération parisienne.

Permettez-moi de revenir sur les propositions issues du rapport de la commission Mobilité 21 en faveur d’un schéma national de mobilité durable. La commission a eu pour mission de préciser les conditions de mise en œuvre du SNIT, les montants affichés en octobre 2011 n’ayant aucune chance de pouvoir être mobilisés d’ici à 2030, voire 2040.

Nos collègues parlementaires ont donc dû proposer une hiérarchisation des projets d’infrastructures, cohérente avec la situation et les perspectives des finances publiques. Je partage leurs constats : tous les territoires doivent pouvoir bénéficier de transports performants, et plus particulièrement de l’amélioration des transports du quotidien, de la lutte contre la fracture territoriale et du soutien à la compétitivité économique, sans que soit oublié pour autant l’objectif l’intégration des recommandations du Grenelle de l’environnement, qui impose une réduction des émissions de C02 de 20 % dans le domaine des transports d’ici à 2020.

Ainsi, la priorité doit être donnée aux modes de déplacement alternatifs à la route. Il est en effet nécessaire de favoriser une réduction du trafic automobile, ainsi qu’un report modal vers les transports du quotidien, tels que les TER, les métros et les tramways.

En repoussant ce catalogue d’illusions, vous avez fait preuve, monsieur le ministre, d’un réalisme qui vous honore, tout en proposant dans le même temps un avenir raisonnable et durable aux infrastructures de transport. Je rappelle qu’aucun des grands projets, en particulier les lignes à grande vitesse, n’est abandonné.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion