Merci pour l'intérêt de votre intervention, Monsieur le Président. Votre ambition d'arrêter l'endettement en trois ans n'est-elle pas trop lourde ? L'un des atouts de La Poste est son personnel. Un sondage a montré que les Français placent le facteur en deuxième position après le sapeur-pompier et avant le boulanger. La confiance du public est un atout essentiel : je préfère d'ailleurs le terme d'usager à celui de client. Cet atout, pensez-vous l'utiliser en collaboration avec d'autres services publics ?
Du fait de votre volonté de réduire l'endettement, il est logique de ne pas remplacer certains départs en retraite : pour autant, l'application de règles mathématiques n'est pas toujours efficace. Il faut tenir compte de la spécificité des bureaux principaux, qui accueillent également la banque sociale.
Pour rebondir enfin sur les propos de notre collègue Pierre Hérisson, au niveau du Parlement européen, l'obligation de délivrance du courrier cinq jours par semaine a été prévue pour l'ensemble des pays. Ce serait la pire erreur de procéder à un nivellement par le bas, pour le service public mais aussi pour la perception du modèle européen.