Avant d'entamer nos travaux, je souhaite évoquer la mémoire de René Teulade. Nous avons tous été extrêmement surpris et attristés en apprenant son décès brutal jeudi dernier, suite à un accident cérébral, alors même qu'il siégeait avec nous, la veille, pour l'examen du projet de loi sur la formation professionnelle. Il a été enterré hier à Argentat, en Corrèze, ville dont il était le maire : certains d'entre vous, qui ont assisté aux obsèques, ont pu constater combien les hommages rendus à notre collègue y ont été nombreux - je n'ai pas pu, pour ma part, l'accompagner à sa dernière demeure.
René Teulade était une figure de notre commission à laquelle il appartenait depuis son élection au Sénat en 2008. Il avait exercé des responsabilités éminentes dans le domaine social, comme dirigeant de la Mutualité française et comme ministre des affaires sociales. Mais ce qui a certainement le plus marqué chacune et chacun d'entre nous, c'est la force et la sincérité de son engagement, l'engagement de toute une vie, forgé par les valeurs d'humanisme et de solidarité que nous percevions dans chacune de ses interventions.
René Teulade était très assidu à nos travaux. Nous avons pu apprécier son implication dans les questions sociales, tout comme sa courtoisie et sa gentillesse. Elles lui valaient la sympathie et l'estime de tous.
En votre nom, je souhaite associer la commission à la peine éprouvée par sa famille et par ses proches. (Mesdames et Messieurs les sénateurs se lèvent et observent une minute de silence).