En quoi les nouveaux rythmes ont-ils permis ou non de transformer l'acte pédagogique pour favoriser la réussite éducative ? En particulier, quels effets positifs peut-on en attendre sur les résultats des élèves tels que les mesures des classements internationaux comme ceux du Programme for International Student Assessment (PISA) ?
Je reviens un instant sur la question de Marseille. Cette grande ville n'a pas appliqué la réforme à la rentrée 2013. Pour l'année prochaine, je n'ai jamais entendu dire qu'il soit prévu de licencier des animateurs ou de fermer des centres de loisirs. Gardons-nous des rumeurs.
En ce qui concerne la Seine-Saint-Denis, département que je connais bien comme maire et comme conseiller général, j'aimerais préciser certains points. Le conseil général a procédé à une clarification de ses interventions en fonction de son champ de compétences et de celui de la région. Pour le financement des titres de transport, nous avons décidé de mettre en place un système beaucoup plus souple pour les familles au bénéfice des élèves entrant au collège. Nous avons aussi fortement augmenté l'offre de programmes culturels à destination des collèges, qui les ont massivement utilisés pour la réalisation de leurs projets pédagogiques.
Sur la question du samedi matin, j'aimerais vous faire partager mon expérience de maire pendant dix ans d'une ville moyenne de 54 000 habitants. Nous avons enquêté sur la fréquentation de l'école dans les quartiers populaires. Nous avons constaté une hausse des absences très nette le samedi matin. À la fin de l'année, il manquait à certains élèves jusqu'à dix-sept demi-journées de cours. En déplaçant les cours le mercredi matin, nous avons réglé le problème.