Merci pour toutes ces informations et la clarté de vos exposés. Les collectivités de grande taille ne savent pas la chance qu'elles ont de pouvoir disposer de directeurs et directrices de l'éducation, à la différence des communes de taille plus modeste qui n'ont pas les moyens suffisants pour les recruter !
Vous dites que les collectivités ont été surprises de l'encadrement de l'État sur les projets éducatifs de territoire. Pourquoi cette surprise ? Votre propos vise-t-il seulement l'Éducation nationale ? Avez-vous ressenti une sorte de pression pour le choix de tels ou tels rythmes scolaires ?
Vous nous dites que la coopération avec les enseignants est effective. Quels sont les facteurs de réussite, sachant que cette coopération n'est pas avérée partout ? Ressentez-vous, de la part des enseignants, une crainte de voir la gestion de l'éducation devenir collégiale, au lieu que d'être confiée à la seule Éducation nationale ?
Vous estimez que la réforme exige du temps. Visez-vous l'excellence, à terme, des projets éducatifs territoriaux ? Quels ajustements vous paraissent souhaitables pour y parvenir ?
Vous constatez un allongement de la pause méridienne. Peut-elle durer plus que deux heures ?
L'information délivrée aux parents vous paraît-elle avoir été suffisante pour faire comprendre les enjeux de la réforme ? A-t-on délivré les bonnes informations, ou bien faut-il en communiquer d'autres et lesquelles ? Qui vous paraît le mieux placé pour cette communication ?
Le rythme des classes maternelles pourrait être différent de celui des classes élémentaires. La ligne de partage ne serait-elle pas plutôt à l'intérieur des maternelles, entre petite et moyenne sections d'une part, et grande section d'autre part ?
Enfin, avez-vous constaté que des collectivités locales auraient été découragées par les procédures, au point de renoncer effectivement à déposer des dossiers de financement à la CAF ?