Dans certaines villes, des parents trouvent dans la réforme des rythmes scolaires une raison de se détourner de l'école publique et de s'adresser à l'école privée. Un travail d'explication a pu limiter ce mouvement, mais des blocages sont apparus entre les enseignants et les animateurs, au détriment de la réputation de l'école publique. Avez-vous des pistes pour mieux regrouper les énergies ? La communauté éducative se renforce, nous dites-vous, du fait que l'école et les collectivités locales se rapprochent. Peut-on aller jusqu'à rêver d'une politique éducative locale codéfinie par les enseignants et les animateurs, et rêver aussi d'y inclure le privé ? Ce serait au plus grand bénéfice de la paix sociale...
Je vous remercie d'avoir parlé des enfants handicapés. Les activités périscolaires leur offrent l'occasion de s'épanouir et de tisser des liens avec les autres enfants, on le voit bien dans les centres de loisirs. C'est aussi l'un des enjeux de cette réforme, et non des moindres.