Les collectivités locales en sont tout à fait conscientes et mobilisent des moyens, par exemple des postes d'auxiliaires de vie scolaire individuels (AVSI) pour accompagner les enfants handicapés à la cantine et dans les activités périscolaires. Une difficulté tient cependant au transport. C'est l'objet d'une négociation avec le conseil général.
Quant aux écoles privées, les collectivités locales incluent dans leurs programmes celles qui veulent bien coopérer, l'objectif étant la continuité du projet éducatif à l'échelle du territoire. Localement, des écoles privées ont voulu entrer dans la réforme des rythmes scolaires, un dialogue s'est établi avec la commune, mais les instances nationales de l'enseignement catholique s'y sont opposées et les diocèses ont, dès lors, bloqué la coopération : ceci illustre bien les décalages de perspective selon l'échelon territorial où l'on se place...
Le raisonnement, du reste, peut s'appliquer à la négociation avec les enseignants. C'est dans la proximité que la confiance s'établit, que les enseignants perçoivent très concrètement que nous partageons les mêmes buts, que nous sommes complémentaires et qu'ils préfèrent bien souvent être à leur place qu'à la nôtre, tant la réforme des rythmes scolaires est une affaire difficile...