Intervention de Anne-Sophie Benoit

Mission commune d'information sur les rythmes scolaires — Réunion du 5 février 2014 : 1ère réunion
Audition de mmes anne-sophie benoit présidente de l'association nationale des directeurs de l'éducation des villes de france andev ornella de giudice vice-présidente de l'association et marie-josé torrero membre du conseil d'administration

Anne-Sophie Benoit, présidente de l'Association nationale des directeurs de l'éducation des villes de France (ANDEV :

Les collectivités locales en sont tout à fait conscientes et mobilisent des moyens, par exemple des postes d'auxiliaires de vie scolaire individuels (AVSI) pour accompagner les enfants handicapés à la cantine et dans les activités périscolaires. Une difficulté tient cependant au transport. C'est l'objet d'une négociation avec le conseil général.

Quant aux écoles privées, les collectivités locales incluent dans leurs programmes celles qui veulent bien coopérer, l'objectif étant la continuité du projet éducatif à l'échelle du territoire. Localement, des écoles privées ont voulu entrer dans la réforme des rythmes scolaires, un dialogue s'est établi avec la commune, mais les instances nationales de l'enseignement catholique s'y sont opposées et les diocèses ont, dès lors, bloqué la coopération : ceci illustre bien les décalages de perspective selon l'échelon territorial où l'on se place...

Le raisonnement, du reste, peut s'appliquer à la négociation avec les enseignants. C'est dans la proximité que la confiance s'établit, que les enseignants perçoivent très concrètement que nous partageons les mêmes buts, que nous sommes complémentaires et qu'ils préfèrent bien souvent être à leur place qu'à la nôtre, tant la réforme des rythmes scolaires est une affaire difficile...

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