Elle sera brève, monsieur le président.
Le respect des convictions de chacun me paraît incontournable. À ce titre, l’État et la République doivent garantir le respect des convictions et des pratiques de chacun, tant qu’elles respectent les règles et les lois de la République.
Madame, monsieur les ministres, permettez-moi de vous faire une proposition. Plutôt que de consacrer une journée de la laïcité – je ne suis pas convaincu par la multiplication de telles « journées » –, je considère qu’il faudrait un jour organiser un grand débat sur la République et sur la laïcité à l’Assemblée nationale et au Sénat.