Je rejoins tout à fait le constat selon lequel on a voulu pour la première fois traiter de la France urbaine. Il ne s'agit pas de dire que 60 % des Français sont en dehors, mais que 60 % à 70 % d'entre eux sont concernés par la France urbaine. Pour la première fois, nous avons abordé le problème de cette manière. Et parce qu'on est Français, il a fallu faire une compensation de vocabulaire, d'où la notion d'égalité des territoires. Cette égalité des territoires est la mauvaise conscience de ceux qui se sont aperçus qu'ils faisaient la France urbaine.