C'est leur premier argument. L'autre est que les enfants ne vont pas à l'école pour dormir. Pourtant, au même moment, les entreprises redécouvrent les vertus de la sieste pour leurs salariés... En cas de surbooking du mercredi, on perd de vue l'objectif de la réforme. Toutefois, un grand pas a été fait depuis l'époque où les emplois du temps étaient imposés, sans souci des rythmes des enfants. La prise en compte de leurs besoins s'inscrit dans une tendance de fond. Les ministres, Luc Chatel, puis Vincent Peillon, y réfléchissent. À l'Assemblée nationale, sur cette question, le vote a été unanime. Le premier axe de la réforme a donc été mis en oeuvre assez aisément. La complémentarité éducative est plus délicate à instaurer...