Permettez-moi de prendre un exemple. Je dispose d'un dispositif périscolaire et mets en place des activités périscolaires dans le cadre de la réforme. J'obtiens une dérogation au taux d'encadrement au titre de ces trois heures « Peillon ». La proportion d'enfants suivant les activités périscolaires au cours de ces heures s'avère plus élevée (entre 40 et 50 %) que pour les autres activités périscolaires (pour lesquelles le taux est ordinairement compris entre 20 et 30 %). Jusqu'en juin 2014, je peux desserrer mon taux d'encadrement et bénéficier de garanties de financement. Mais à partir de septembre, je suis plongée dans l'incertitude : devrai-je monter en puissance pour compenser l'augmentation inévitable du nombre d'enfants pris en charge et embaucher davantage d'animateurs ? Sur le premier semestre 2014, la situation est tenable mais c'est l'ensemble des paramètres financiers qu'il me faudra revoir pour la rentrée prochaine.