S'agissant des locaux, nous trouvons qu'il est de bonne gestion publique que l'accueil au titre des activités périscolaires puisse avoir lieu dans les locaux scolaires, d'autant plus que les collectivités locales investissent fortement dans l'éducation. De même, nous comprenons les difficultés à construire en milieu urbain.
L'intervention des bénévoles est intéressante, mais il est de la responsabilité de la collectivité locale de tenir compte des critères correspondant au financement de la CAF.
Je ne prétends pas que conduire des TAP dans le cadre de séances de 45 minutes pose difficulté. Mais un trop grand fractionnement des activités peut conduire à réduire effectivement cette durée de 45 minutes, compte tenu notamment des temps qui séparent deux activités. Si on veut calquer la réforme sur les rythmes de vie des familles, il faudrait alors prendre en compte le cas des enfants déposés à l'école entre 7h30 et 8h et que l'on vient chercher entre 17h30 et 18h. La question des temps se pose alors sur l'ensemble de la journée.
Nous avons accompli beaucoup d'efforts pour décloisonner les taux d'encadrement et améliorer la formation. Des réponses admirables ont été apportées pour identifier des activités et des personnels que l'on accompagnera en formation dès le mois de juin et qui dispenseront des activités à partir de septembre. La formation professionnelle des animateurs est souvent très décriée et il s'agit de les accompagner pour les responsabiliser.