Intervention de François Deluga

Mission commune d'information sur les rythmes scolaires — Réunion du 26 février 2014 : 1ère réunion
Audition de M. François deluGa président du centre national de la fonction publique territoriale

François Deluga, président du Centre national de la fonction publique territoriale (CNFPT) :

Absolument ! Deux-tiers de nos formations sont généralistes, un tiers est réalisé sur mesure. Elles sont gratuites, sauf si la spécificité de la formation demandée requiert un investissement particulier. Nos formateurs interviennent dans les locaux de la collectivité.

Nous discutons en ce moment avec la Jeunesse et les sports sur la classification des formations. Le Bafa ou le brevet d'aptitude aux fonctions de directeur (Bafd) sont indispensables pour certaines activités. Ils sont délivrés par les associations de l'éducation populaire, non par le CNFPT. Pour les autres formations qualifiantes, nous sommes en discussion avec les régions, compétentes en matière de formation professionnelle. Nous avons une expertise des métiers mais pas la capacité juridique pour décerner des formations qualifiantes. Des expérimentations sont en cours : nous agissons pour le compte de certaines régions qui, en retour, financent nos formations.

Avec l'État il faut réfléchir au périmètre des formations reconnues par l'État et identifier celles qui professionnalisent les agents : le Bafa et le Bafd ne sont pas des formations professionnelles. Plus importante est l'articulation des actions éducatives et périscolaires. Sortons du cadre rigide des agréments et identifions les formations professionnalisantes. Nous intervenons sur ce volet professionnalisant, pas sur le volet diplômant.

D'après les remontées de nos délégations régionales, les collectivités territoriales ont parfois le sentiment de ne pas se sentir soutenues par l'Éducation nationale. Une autre question qui nous est souvent posée est celle de l'articulation entre les actions éducative et périscolaire en maternelle. De même, les témoignages de notre délégation à Mayotte révèlent une spécificité ultramarine, liée au climat ou au manque de transports et de locaux.

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