Il me semble en effet que nous avons ici la première structure publique de débat sur ce thème. Et notre participation à des travaux qui requièrent une certaine confidentialité, quand ils ne sont pas soumis au secret défense, est assez récente. Nous n'avions pas l'habitude de ces préoccupations concernant nos téléphones mobiles, tablettes ou autres !
La Commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées du Sénat a travaillé à ces questions lors de la préparation de sa contribution au Livre blanc, il y a un peu plus d'un an. Auparavant, le rapport sur la cyberdéfense remis par Roger Romani en 2008 avait constitué une première parlementaire.
Je reconnais néanmoins que le Sénat s'en est tenu pour le moment à l'aspect de la cyberdéfense, sans explorer assez un autre aspect que je dois taire mais qui est indispensable. Comment, en effet, élaborer un dispositif de cyberdéfense avec des moyens seulement défensifs ?
Au sein de la commission du Livre blanc, le groupe de travail consacré au renseignement a beaucoup réfléchi à la cyberdéfense. Je crois ne trahir aucun secret en affirmant que ce sujet fera partie des priorités du document final.
Je remercie tous les intervenants pour la qualité de ces échanges.
- Présidence de M. Le Déaut, député, premier vice-président de l'OPECST -