Ne faudrait-il pas que nous évoquions les problèmes de la solidarité et de la pauvreté en Europe ? Il est en effet très difficile de développer la solidarité pour les victimes de la pauvreté en Europe, en raison d'un manque d'associations similaires aux nôtres. Lorsque le PEAD a été remis en cause, nous avons eu beaucoup de mal à trouver des partenaires au niveau européen pour agir avec nous. La vie associative humanitaire en France constitue à ce titre un bel exemple. Le Secours populaire reçoit en ce moment de nombreuses demandes émanant d'associations européennes qui souhaitent nous rencontrer pour étudier notre fonctionnement.
Sur la question de la participation des personnes en difficulté, je tiens à dire que rien ne remplacera la participation des victimes de la pauvreté et de la précarité à l'effort collectif pour contribuer à s'en sortir elles-mêmes. Au sein de la direction nationale du Secours populaire français, nous comptons plusieurs dizaines d'amis qui vivaient dans la pauvreté. Rien ne remplacera la participation des gens en difficulté.