Pour ma part, cela fera bientôt huit ans que je suis en France. Après avoir quitté la Guinée, j'ai fait une demande d'asile, qui a été rejetée. J'ai alors été accueillie par le Secours catholique, pour lequel j'ai fait du bénévolat pendant cinq ans, et c'est par ce biais que j'ai intégré le huitième collège.
Pour autant, si une personne en difficulté s'investit dans le bénévolat, elle peut courir le risque de ne pas sortir de la précarité. Un véritable travail permet en effet davantage de s'en sortir que le bénévolat.