Je tenais par ailleurs à donner quelques informations au sénateur Vaugrenard. Le Secours populaire français, fort de sa totale indépendance, lance des démarches identiques auprès des pouvoirs publics, quelles que soient leurs orientations politiques. Nous sommes les avocats des pauvres et nous plaidons avec des dossiers, mais nous ne sommes pas des procureurs.
En ce qui concerne les statistiques, nous disposons non pas d'une étude générale, mais d'une étude sur notre action et sur la pauvreté des gens qui viennent nous voir. Entre 2009 et 2012, le nombre de personnes que nous avons accueillies a augmenté de 22 %, le nombre de personnes que nous avons aidées sur le plan alimentaire de 12 %, le nombre de personnes que nous avons aidées à partir en vacances a crû de 98 % et le nombre de personnes dont nous avons facilité l'accès à la culture et aux loisirs a connu une hausse de 7 %. Nous agissons donc sur les conséquences de la pauvreté, mais pas sur ses causes.