L'ICANN n'est pas fermée ni « cadenassée », des Français y ont pris des responsabilités et d'une manière générale, ceux qui ont voulu y entrer, y sont entrés ; des comités sont en passe d'être créés au sein de son conseil d'administration pour tenir mieux compte de la globalisation - la création de sièges sociaux en Turquie et à Singapour ainsi que l'ouverture d'un bureau à Genève me paraissent à ce titre un acte important. Je crois que nous devons aller au bout de la logique initiée en 1998 lors de la création de l'ICANN et renforcer la gestion multi parties prenantes, plutôt que l'attache aux États - ce qui peut supposer de revoir certains liens entre l'ICANN et le gouvernement américain, plutôt que de renforcer la présence des États sur les autres continents. En Europe, il faudrait peut-être mettre sur pied une structure non-gouvernementale et à but non-lucratif, dont le siège serait dans l'un des États mais qui ne dépendrait pas du droit de cet État - pour organiser ce partenariat à l'échelon européen.